« Stoup #3 »
Raphaël Emine. « Stoup #3 », 2020. Faïence émaillée, eau, cyanobactérie (Haematococcus pluvialis), 44x39x19cm. 1 200 euros
RAPHAËL EMINE.
Je pratique la sculpture par la réappropriation de techniques artisanales, notamment le verre et la céramique. En m’appuyant sur une esthétique empreinte de fantasy, de jeu vidéo et de biologie, je développe des objets oniriques autour de problématiques liées au vivant, au corps et à la technique.
Cette production tend vers le fantastique et le merveilleux. Mes installations peuvent être traversées par des fluides, des végétaux ou des minéraux et mes sculptures entretiennent des rapports organiques avec leur environnement. Je positionne ainsi l’oeuvre en équilibre entre sa valeur d’usage et sa fonction esthétique.
À la manière de l’orfèvre ou de l’enlumineur, la minutie avec laquelle je compose mes sculptures invite le regardeur à déchiffrer une multitudes de détails, dans une profusion de formes qui évoque les arts décoratifs.
Actuellement j’approfondis mes recherches liées à la botanique et à l’entomologie afin de concevoir mes sculptures comme des écosystèmes indépendants et non-humains.
1 200 €