Nathalie Pirotte

A theme as the hybridization of commercial and popular images drawn from the media and copy-paste for the realization of portraits such as evocations.
The masks, here are made as pseudo-collages ( “pretended” cut collage but painted)
The mask is a recurring motif, symptom, anachronistic displaced thing. It is a conceptual reminiscence.
There is something pathetic about the masks which are like “capable of anything”.
Mask is something, a form, that returns through cultures and ages and survives its own death.
Painted as a collage in the artwork it creates a particular spatiality, enhancing the geology of the construction and the mutating aspect of someone as well.
Combining intimism with hyper-mediated production, abstraction and figuration, the gesturality of pasta and the almost watercolored descriptive form.it highlights the construction assembly of various faces,various aspects of someone.
Masks of thick gestures of paint paste, traces; pink or black impasto, symbolic on a deliberately very fine, airy and flat material.
Elsewhere, an insulating invading space, of almost monochrome colors, enveloping the subject, the background and the figure becoming entangled with a sort of melancholy .
Appearance, identity, the subject is elsewhere, beyond representation.
Nathalie Pirotte Vit et travaille à Bruxelles. Après ses études à NYC Parsons, elle est diplômée de la Cambre en peinture et recherches tridimentionelles. elle poursuit ensuite ses recherches plastiques dans diverses mediums et participe à de nombreuses expositions personnelles ou collectives, en Belgique et à l'étranger (F, D, GDL, It, USA, Japan).
Parmi celles ci, en France : Espace Eiffel-Branly Salon de mai (Paris )1996, salon de Montrouge (Paris) 1997, La galerie Rouge (Bordeaux) 2008, “Dependences” Crash Gallery (Lille) 2015, « Pas si love » galerie B Gillig ( Strasbourg) 2016, « Never give up », Institut Bernard Magrez (Bordeaux) 2017, Mycorhizes La Madeleine (Lille) 2018.
Elle est professeure de peinture à l Académie des Beaux arts dés 1993.
Elle développe le portrait depuis 1996.
Une figure humaine, telle une base de travail, se détache d un fond de couleur froide, le plus souvent bleu ou violet. Espace isolant de couleurs quasi monochromes enveloppantes.
Poses, références photographiques, ou sculpturales parfois. Un prétexte.
Ailleurs, le fond et la figure s’enchevêtrent en partie, le fond dévorant la figure.
Il s'agit d'un corps humain souvent partiellement dénudé. Sa silhouette est classiquement décrite, proportionnée, en lumière descriptive, brillante, le côté luisant et les reflets sont accentués, les parties sexuées accentuées.
Les formes sont travaillées pour marquer le design, d'un vêtement, son motif, le rythme d'une chevelure, et dynamiser la composition.
Les yeux, les visages sont volontairement masqués, parfois par des pseudos collages de têtes animales : lapins, biches, félins... alors effigies de La Peinture sous forme de demi-déesses paganistes. Plus récemment, par des masques de gestes épais de pâte peinture, des traces rappelle une réalisation active ; empâtements roses ou noirs, symbolique , rudesse sur une matière volontairement très fine, douce et aérienne.
De fait, l'absence de regard sur le spectateur provoque une lecture, plus abstraite, plus enveloppante, mettant en avant l'absence et la construction .
En nous détournant le regard de visages aveugles, le sujet (une femme souvent) est déshumanisé.
Mais au même moment, ne pose-t-on pas une question sur l humain, regardant et regardé ?