Flamand Maud
Maud Flamand, vit et travaille à Paris, occasionnellement en voyage. Elle explore différentes techniques : peinture, gravure, sculpture, photographie ; et plus récemment la vidéo, avec notamment ,le film River Gleam qui remporte le prix de la première édition du festival Cinéhaiku, en 2017.
Ses premières inspirations : un grand-père peintre, James Keville Legros, avec lequel elle dessine des "cadavres exquis " ; Marianne Niney, sculpteure, pour qui les défauts font souvent la beauté de l’œuvre, et qui anime très librement, l’atelier de peinture et sculpture où Maud se rend enfant jusqu’à l’adolescence ; un père décorateur de cinéma, une mère monteuse et sa sœur Jade Flamand, dessinatrice.
En 2001, elle part vivre cinq ans en Italie, où elle s’inscrit à l’école des Beaux Arts de Milan, et expose parallèlement dans de nombreux lieux (galeries, maison de retraite, bars) Son retour à Paris est précipité en rencontre avec l’institution psychiatrique. À sa sortie , insensibilisée par un traitement médicamenteux qu’elle décide d’arrêter, elle part à Bruxelles suivre une formation de peinture en décoration à l’Institut Van der Kellen.
À l’issue de cet apprentissage, elle travaille en tant que peintre sur des décors de films, des décors d'intérieurs à Londres et Paris, et comme chef décoratrice sur un moyen métrage.
À partir de 2009, elle reprend l’exposition de ses œuvres (à L’esprit de la Matière, à la Galerie 29, et au Théâtre de Verre) Riche du regard critique qu’elle a su porter sur l'expérience dangereusement anesthésiante de son court traitement en psychiatrie, elle entreprend des recherches personnelles d’histoire de l’art autour de la représentation du corps et de la symbolique du miroir, sous-tendues d’un questionnement personnel : quel dialogue silencieux le corps entretient-il avec ses représentations dont l’idée du Soi fait partie ?
Cette question est au centre de sa dernière exposition de peinture à la galerie Lubliner Art .