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Eru Luise
Hi, I'm Luise Eru, an artist born January 25, 1998. My parents are simple, my mother is a seamstress and my father repairs washing machines. I was raised by my great-uncles on my father's side, both of them have passed away, I ended up being raised by them due to my mother's lack of financial resources. I have always lived and grown up in the neighborhood of Santa Cruz, in Belo Horizonte, I still live in the city of Belo Horizonte, sometimes I spend time at my mother's house and other times with my father.
I started exploring digital art in 2019, and it was a strong emotional discharge on my instagram profile, I created about three arts a day, all in the morning when I had the internship computer available, in the afternoon I worked with my mother as a seamstress and at night I went to college.
At the same time I had an episode of strong abuse of synthetic substances that led me to hospitalization in a hospital in Belo Horizonte. Because of great financial pressure, emotional despair, disillusionment with the job market and a college of Advertising and Propaganda that doesn't complete.
I also photographed with a cell phone that a friend lent me because it was stolen at the time. My photos and digital art creations have garnered attention online, with galleries and art fairs enjoying my work.
Since then I have exhibited my work in several international venues, including Doncaster Art Fair (England), Other Art Fair (Chicago), AP Global (New York), Areanoir (London), White Paper Magazine online exhibition (Spain) and Derfner Jewish Museum in the Bronx, New York.
My work is emotion, creating something that transcends imagination. Having my culture crossed by cultural industrialization and how this interferes with my interpretation of signs according to their manifestation in objects and images in the perception of the cultural construction of large metropolises, observing how cultural metamorphosis takes place in large centers and what is my role in this new urban narrative. I develop an aesthetic narrative where my emotions and experiences are central, producing works that are pleasing to the eye in a way where I mix abstract and figurative, influenced by hip hop culture, pop culture, historical events, cinema and my everyday experience to create an abstract vision of the future. Criticizing the centralization of works in large cultural centers that ignore the subjectivity of black people. Addressing the theme of emotions, feelings and desires, I decided to create a work that showed passion, anguish, strength and beauty, everything is portrayed in digital paintings so that the flowers present in my work represent the very feeling of the character present there, such as dreams, desires and hopes that are beautiful, but very fragile in this reality and at the same time very difficult to take care of. Even though we have our dreams and hopes uprooted, the emotions that arose are still as beautiful in your memory as the dead flowers present in the vast majority of my work.
Feeling trapped by not being able to see the colors of different seasons, in different landscapes without the glow of a digital device on my face. Realizing that dreams, like most things, tend to be artificial in society. At the same time, the digital made me believe, from the little I know about art, that I make art, to connect myself to the world. As a young black man with no financial incentive, digital art was an economical way I found to fulfill the creative desire I have. With the influence of artists such as Jean-Michel Basquiat, Andy Warhol, Maxwell Alexandre, Samuel de Saboia and No Martins.
Bonjour, je suis Luise Eru, une artiste née le 25 janvier 1998. Mes parents sont simples, ma mère est couturière et mon père répare des machines à laver. J'ai été élevé par mes grands-oncles du côté de mon père, tous les deux sont décédés, j'ai fini par être élevé par eux en raison du manque de ressources financières de ma mère. J'ai toujours vécu et grandi dans le quartier de Santa Cruz, à Belo Horizonte, je vis toujours dans la ville de Belo Horizonte, parfois je passe du temps chez ma mère et d'autres fois avec mon père.
J'ai commencé à explorer l'art numérique en 2019, et ça a été une forte décharge émotionnelle sur mon profil instagram, j'ai créé environ trois arts par jour, tous le matin quand j'avais l'ordinateur de stage à disposition, l'après-midi j'ai travaillé avec ma mère en tant que couturière et le soir j'allais à l'université.
Parallèlement, j'ai eu un épisode de forte consommation de substances synthétiques qui m'a conduit à une hospitalisation dans un hôpital de Belo Horizonte. A cause d'une grande pression financière, d'un désespoir émotionnel, d'une désillusion face au marché du travail et d'un collège de Publicité et Propagande qui ne se termine pas.
J'ai aussi photographié avec un téléphone portable qu'un ami m'a prêté car il a été volé à l'époque. Mes photos et créations d'art numérique ont attiré l'attention en ligne, avec des galeries et des foires d'art appréciant mon travail.
Depuis lors, j'ai exposé mon travail dans plusieurs lieux internationaux, notamment Doncaster Art Fair (Angleterre), Other Art Fair (Chicago), AP Global (New York), Areanoir (Londres), l'exposition en ligne White Paper Magazine (Espagne) et Derfner Jewish Musée du Bronx, New York.
Mon travail est émotion, créant quelque chose qui transcende l'imagination. Faire traverser ma culture par l'industrialisation culturelle et comment cela interfère avec mon interprétation des signes selon leur manifestation dans les objets et les images dans la perception de la construction culturelle des grandes métropoles, observer comment s'opère la métamorphose culturelle dans les grands centres et quel est mon rôle dans ce nouveau récit urbain. Je développe un récit esthétique où mes émotions et mes expériences sont centrales, produisant des œuvres agréables à l'œil d'une manière où je mélange abstrait et figuratif, influencé par la culture hip hop, la culture pop, les événements historiques, le cinéma et mon expérience quotidienne pour créer une vision abstraite du futur. Critiquer la centralisation des œuvres dans les grands centres culturels qui ignorent la subjectivité des Noirs. Abordant le thème des émotions, des sentiments et des désirs, j'ai décidé de créer une œuvre qui montrait la passion, l'angoisse, la force et la beauté, tout est dépeint dans des peintures numériques afin que les fleurs présentes dans mon travail représentent le sentiment même du personnage qui y est présent, comme des rêves, des désirs et des espoirs qui sont beaux, mais très fragiles dans cette réalité et en même temps très difficiles à prendre en charge. Même si nous avons nos rêves et nos espoirs déracinés, les émotions qui ont surgi sont toujours aussi belles dans votre mémoire que les fleurs mortes présentes dans la grande majorité de mon travail.
Se sentir piégé par le fait de ne pas pouvoir voir les couleurs des différentes saisons, dans différents paysages sans la lueur d'un appareil numérique sur mon visage. Réaliser que les rêves, comme la plupart des choses, ont tendance à être artificiels dans la société. En même temps, le numérique m'a fait croire, du peu que je connaissais sur l'art, que je fais de l'art, pour me connecter au monde. En tant que jeune homme noir sans incitation financière, l'art numérique était un moyen économique que j'ai trouvé pour répondre à mon désir créatif. Avec l'influence d'artistes tels que Jean-Michel Basquiat, Andy Warhol, Maxwell Alexandre, Samuel de Saboia et No Martins.