Barrois Raphaël

Raphaël Barrois, est né à Asmara (Érythrée) en 1988, artisan verrier de formation, il poursuit son cursus à la Villa Arson ou il obtient son master. Il développe une pratique pluridisciplinaire entre sculpture, verrerie, peinture, et installation.
Cette utilisation, variée des médiums, est au service d’interrogations communes. Les notions d’identités et d’appartenance qui y sont soulevées nous questionnent sur leurs constructions et nos acceptations en tant qu’élément d’un groupe social ou d’une société défini.
Pour ce faire, les œuvres de l’artiste révèlent les traces et les empreintes qu’on peut laisser sur la matière comme pour mieux attraper le réel. Elles irradient souvent d’une violence attractive et permettent une libre interprétation de la part du spectateur.
En choisissant d’ajouter les notions d’éphémérité et de fugacité aux questions d’identité, il propose d’arrêter, au moins un instant, ce qui est voué à disparaître. Cette décision relève de son désir profond de fixer l’intangible dans une course effrénée vers ce qui va se perdre et périr.
De cette manière, en jonglant avec le royaume de la mémoire et le domaine de l’expérience, chaque œuvre est une question ouverte sur notre condition.
Raphaël Barrois, was born in Asmara (Eritrea) in 1988, glass craftsman by training, he continued his studies at Villa Arson where he obtained his master's degree. He develops a multidisciplinary practice between sculpture, glassware, painting, and installation.
This varied use of mediums is at the service of common questions. The notions of identity and belonging that are raised there question us about their constructions and our acceptances as part of a social group or a defined society.
To do this, the artist's works reveal the traces and imprints that can be left on the material as if to better capture the real. They often radiate attractive violence and allow free interpretation on the part of the viewer.
By choosing to add notions of ephemerality and transience to questions of identity, he proposes to stop, at least for a moment, what is doomed to disappear. This decision stems from his deep desire to fix the intangible in a frenzied race for what will be lost and perish.
In this way, juggling the realm of memory and the realm of experience, each work is an open question about our condition.