Ottoz Benjamin

Diplômé des Beaux-arts de Nantes en 2009, Benjamin Ottoz prolonge son cursus au sein de l’UFR Création et Étude des Arts Contemporains à l’Université Lille 3.
Il participe en 2011 au 56° Salon de Montrouge ; est ensuite invité par le Musée d’art et d’Industrie La Piscine de Roubaix à réaliser une installation in situ dans le cadre d’une exposition personnelle.
Après plusieurs expositions collectives en France et à l’étranger, il participe à plusieurs résidences, il reçoit en 2015 la bourse d’aide à la création (Hauts de France) pour son projet Serendipity.
Depuis, Benjamin Ottoz poursuit et élargit les champs de ce projet ; il est notamment présenté par les galeries La Peau de l’Ourse à Bruxelles et Double V Galerie à Marseille.
Basé à Bruxelles, Benjamin Ottoz poursuit ses recherches autour de l’image et de l’empreinte.
Benjamin Ottoz est un peintre qui travaille le support papier.
Dans un premier temps il froisse, plis et modèle cette matière première à l’image d’un sculpteur. Les reliefs obtenus sont ensuite peints par pulvérisation de peinture, la couleur projetée en fines particules imprègne alors les aspérités du papier pour faire trace.
L’artiste procède ensuite à la remise à plat de son support, par une technique particulière de marouflage.
Se dresse alors devant nous des peintures au rendu quasi photographique, faite de micros particules de pigments projetés. Ces papiers peints sont comme des documents témoignant de différents moments d’ateliers ; le passage du volume au plan, du blanc à la couleur.
Dans un principe d’immanence, le papier est ici à la fois le support et le sujet, l’acteur et la scène ; quelque part il est ce qu’il représente. L’artiste nous montre plusieurs temporalités imbriquées, ces tableaux sont comme des spectres, situé « entre » ; nous renvoyant au-delà et ici même. Du papier vers un ailleurs.
En paréidolie ces images nous entraînent inévitablement vers d’autres territoires et d’autres histoires : paysages montagneux, drapés, remous de l’eau…
Comme autant d’échos à des perceptions déjà éprouvées et propres à chacun.
C’est aussi un regard intime porté sur l’histoire de la peinture, comme un zoom dans la matière même d’autres peintres, des cadrages pris aux tableaux qui nourrissent l’artiste ; des peintures rupestres aux drapées baroques…
Graduated from the Fine Arts of Nantes in 2009, Benjamin Ottoz continued his studies at the UFR Creation and Study of Contemporary Arts at the University of Lille 3.
In 2011 he participated in the 56 ° Salon de Montrouge; was then invited by the Museum of Art and Industry La Piscine de Roubaix to create an in situ installation as part of a personal exhibition.
After several group exhibitions in France and abroad, he participated in several residencies, in 2015 he received the grant for assistance to creation (Hauts de France) for his project Serendipity.
Since then, Benjamin Ottoz has continued and expanded the fields of this project; it is notably presented by the galleries La Peau de l'Ourse in Brussels and Double V Galerie in Marseille.
Based in Brussels, Benjamin Ottoz continues his research around image and imprint.
Benjamin Ottoz is a painter who works on paper.
First, he crumples, folds and shapes this raw material in the image of a sculptor. The reliefs obtained are then painted by spraying paint, the color projected in fine particles then permeates the roughness of the paper to make a trace.
The artist then proceeds to flatten his support, using a special masking technique.
Then stand before us paintings with an almost photographic rendering, made of micro particles of projected pigments. These wallpapers are like documents bearing witness to different moments of workshops; the passage from volume to plan, from white to color.
In a principle of immanence, the paper is here both the support and the subject, the actor and the stage; somewhere he is what he represents. The artist shows us several overlapping temporalities, these paintings are like specters, located "between"; sending us back beyond and right here. From paper to somewhere else.
In pareidolia, these images inevitably lead us to other territories and other stories: mountainous landscapes, drapes, eddies of water ...
Like so many echoes of perceptions already experienced and specific to each one.
It is also an intimate look at the history of painting, like a zoom into the very material of other painters, from the frames taken to the paintings that nourish the artist; cave paintings with baroque drapes ...
>> La Malterie