Jauniau Cécilia

Cécilia Jauniau (1974), vit et travaille à Paris.
Elle a étudié les Arts Plastiques à l'Université Paris 8, avant de partir une année à New York, où elle y approfondit la photographie et plus particulièrement le portrait et le nu féminin.
Le nu lui ouvre un nouveau champ. Il libère moins l'image qu'une « parole » murmurée ou muette. Le corps y reprend ce qui lui a été confisqué. Il peut assumer ses désirs.
En ce sens, Cécilia Jauniau reste passionnée par les corps morcelés de Bellmer, le fétichisme de Molinier, la puissance figurale de Nan Goldin, et la crudité d'un Saudek et ses corps abandonnés, crus, dégoulinants, façonnés, pervers.
Pour réaliser ses photographies, ne choisissant jamais de modèles professionnelles, elle trouve ses femmes par annonces. Par ses travaux sur papier, Cécilia Jauniau remodèle le corps. Dans ce travail, l'obsession de la construction crée des lignes de vie (à main levée afin de perdre un trop de maitrise). L'artiste, en de tels rites, semblent retrousser les corps, composer avec leurs fragments, toucher à l'image la plus nue.
Cécilia Jauniau (1974), lives and works in Paris.
She studied Plastic Arts at the University of Paris 8, before going to New York for a year, where she studied photography and more particularly portrait and the female nude.
The nude opens up a new field for him. It releases less the image than a whispered or silent “word”. The body takes back what was confiscated. He can take responsibility for his wishes.
In this sense, Cécilia Jauniau remains passionate about the fragmented bodies of Bellmer, the fetishism of Molinier, the figurative power of Nan Goldin, and the rawness of a Saudek and his abandoned, raw, dripping, fashioned, perverse bodies.
To carry out her photographs, never choosing professional models, she finds her women by advertisements. Through her works on paper, Cécilia Jauniau reshapes the body. In this work, the obsession with construction creates lifelines (freehand in order to lose too much control). The artist, in such rites, seems to roll up the bodies, to compose with their fragments, to touch the most naked image.
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