Jacquetty Laurie

Née en 1990, vit et travaille à Nice. Diplômée de la Villa Arson en 2017.
Ses sculptures sont fabriquées à partir d’une collecte de matériaux pauvres, d’objets dérisoires et précaires.
Evoluant au fur et à mesure des trouvailles et des combinaisons, elles ne sont pas pensées comme une forme achevée mais exécutées dans une certaine urgence avec ce qui s’offre spontanément à elle. Leur agencement dépend davantage des matériaux eux mêmes, de leurs caractéristiques propres que de formes pensées à l’avance.
Ses assemblages de bric et de broc prennent le sens de l’habitation, du refuge, de l’embarcation et renvoient à l’idée de catastrophe dans une esthétique post apocalyptique.
Ses pièces les plus récente en bois, à échelle réduite, rappellent les logis à la fois protecteurs et menaçant des contes de fées.
Des éléments évoquant la nature surgissent toujours de manière impromptue de ces abris rudimentaires comme s’ils en étaient la continuité voire comme s’ils formaient un seul et même corps.
Les cabanes n’abritent que pour mieux nous exposer à la nature mais aussi à notre propre nature, à notre intimité.
Un espace immense s’ouvre dans ces miniatures ; le macrocosme et le microcosme étant consonants.
Elles invitent le spectateur à la rêverie, à la halte.
Born in 1990, lives and works in Nice. Graduated from Villa Arson in 2017.
Her sculptures are made from a collection of poor materials, paltry and precarious objects.
Evolving with the findings and combinations, they are not thought of as a completed form but executed with a certain urgency with what is spontaneously offered to it. Their arrangement depends more on the materials themselves, their own characteristics than on shapes thought out in advance.
Her assemblies of odds and ends take on the meaning of the dwelling, the refuge, the boat and refer to the idea of catastrophe in a post apocalyptic aesthetic.
Its most recent wooden pieces, on a reduced scale, are reminiscent of homes that are both protective and threatening to fairy tales.
Elements reminiscent of nature always appear unexpectedly from these rudimentary shelters as if they were a continuation or even as if they were one and the same body.
The cabins only provide shelter to better expose us to nature, but also to our own nature, to our privacy.
A huge space opens up in these miniatures; the macrocosm and the microcosm being consonant.
They invite the viewer to daydream, to stop.
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