Dony Antonin (Collectif Capsule)

Je réalise principalement des films et installations qui ont pour sujets les rapports physiques et sociaux que nous entretenons au travers de la technologie.
Inspiré par ma pratique parallèle du mapping vidéo,j’immerge les spectateurs au sein même de films dont le montage est morcelé dans l’espace d’exposition.
Très inspiré par le cinéma, je m’empare de ses moyens dans mon travail en décomposant les logiques de montage et de narration.
J’évoque dans mes histoires la banalité du quotidien confronté à l’extraordinaire des fictions.
Que pouvons-nous raconter de l’ordinaire sans éléments perturbateurs ?
Que raconter quand il n’y a (presque) rien à voir ?
Ces pratiques deviennent pour moi un moyen de questionner ce que Bataille nomme la “discontinuité de "l'être".
Cette idée du vide qui entoure chaque individu dès la naissance me paraît fort à propos quant à la solitude globalisée qui s’installe chez nous, derrière nos écrans.
Je m’intéresse aux connexions romantiques qui peuvent se créer entre les personnes.
J’essaie de ré-humaniser cette dimension technologique et cette vitesse des informations en filmant le corps et les acteurs et en opérant un ralentissement dans la narration ou dans le mouvement.
I mainly make films and installations that focus on the physical and social relationships that we maintain through technology.
Inspired by my parallel practice of video mapping, I immerse viewers into the very heart of films whose editing is fragmented in the exhibition space.
Very inspired by cinema, I use its means in my work by breaking down the logics of editing and narration.
In my stories, I evoke the banality of everyday life when confronted with the extraordinary of fictions.
What can we say about the ordinary without disruptive elements?
What to say when there is (almost) nothing to see?
These practices become for me a means of questioning what Bataille calls the “discontinuity of“ being ”.
This idea of the emptiness that surrounds each individual from birth seems very appropriate to me when it comes to the globalized loneliness that settles in us, behind our screens.
I am interested in the romantic connections that can be made between people.
I try to re-humanize this technological dimension and this speed of information by filming the body and the actors and slowing down in the narration or in the movement.
>> Malt